Certain·es politicien·nes de sécurité sont en pleine course à l’armement en ignorant les véritables gains en matière de sécurité et menaces. Avec notre appel contre le surarmement, nous voulons montrer pourquoi tous ces milliards pour l’armée sont absurdes.
Depuis le début de la guerre d’agression de la Russie en Ukraine, la Suisse est traversée par unevéritable vague de réarmement. Malheureusement, les dépenses militaires additionnelles ne sont qu’une partie du problème. Viennent s’ajouter la signature du contrat d’achat des F-35 bien , la détérioration du service civil par une modification de loi qui avait été rejetée quelques années plus tôt . Voilà quelques exemples d’une majorité bourgeoise qui se croit tout permis.En 2022, le Parlement a décidé d’augmenter les dépenses de l’armée pour que celles-ci atteignent 1 % du PIB d’ici 2030. Après cette décision, chaque session parlementaire a connu son lot d’augmentations du budget militaire. Dans le même temps, nous lisons régulièrement que la Confédération connaît des problèmes budgétaires quasi inédits. L’aide au développement, l’assurance-chômage ou les crèches en paient le prix. Mais quand il s’agit de l’armée et de la liste de souhaits de Thomas Süssli, la politique donne gaiement un milliard après l’autre. C’est pour cela que le GSsA a lancé son appel contre le surarmement, dans lequel nous montrons que cette course à l’armement effrénée et trop coûteuse n’est pas un plus pour la sécurité et qu’elle ne répond pas aux vraies menaces. Au contraire, ces immenses dépenses pour l’armée sont un gouffre financier pour les finances fédérales que personne ne sait comment combler. En scannant le code QR ci-dessous ou en entrant le lien suivant dans votre navigateur (https://non-sens.ch/), vous retrouverez tous les chiffres, graphiques, explications et analyses autour de ce sujet. Vous pouvez également partager cette page avec vos ami·es et connaissances – d’avance, un grand merci !