Edito

Chères lectrices,
Chers lecteurs,

Plutôt 4 francs 50 ou plutôt 7 francs ? Combien vaut votre signature ? Il y a deux mois, tout le monde parlait soudainement des récoltes de signatures rémunérées. Pile au mauvais moment, car depuis début juillet, nous récoltons des signatures en faveur de notre initiative pour une interdiction des armes nucléaires. Le scandale des signatures a-t-il un impact sur notre récolte 100 % bénévole ? Oui et non

Oui, car la confiance est ébranlée chez certaines personnes, c’est un fait. Puisque les gens ne voient pas si nous sommes bénévoles ou non, nous devons parfois leur expliquer que ce n’est vraiment que la passion qui nous anime à récolter des signatures. Relativisons et notons que de telles discussions sont plutôt rares.

Non, car fondamentalement, ce scandale ne change rien pour nous. Car dès le premier jour, nous avons récolté des signatures de façon bénévole, n’avons jamais envisagé d’être rémunéré·e pour cela ou même d’engager une entreprise pour cela.

Revenons maintenant au travail, qui ne manquent pas. Dans ce numéro, vous trouverez des textes passionnants sur la récolte de signatures mentionnée pour notre initiative (p. 2), sur les armes nucléaires (p. 3), sur notre campagne contre le surarmement (p. 2) et sur des conflits internationaux (p.7). Vous trouverez également une version raccourcie du compte-rendu d’une conférence organisée par Le Courrier, à laquelle le GSsA était convié, aux côtés de Ben Cramer.

Nous vous souhaitons une excellente lecture et nous réjouissons des 200 prochains numéros,

Joris Fricker et toute l’équipe de rédaction

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