Chère lectrices, cher lecteurs,
Dans ce numéro, nous nous concentrerons sur l’horrible guerre d’agression de Poutine contre l’Ukraine et, plus particulièrement, sur le rôle de la Suisse dans cette crise. Nous nous intéresserons également à la situation des soldats russes et des objecteurs de conscience. Nous discuterons les raisons pour lesquelles l’antimilitarisme et les demandes de désarmement sont importants, surtout en temps de guerre. De plus, nous nous intéresserons aux liens entre armement et crise climatique. Nous nous devons toutefois d’indiquer que le bouclage de ce numéro était début mai. Les articles n’incluent donc pas les derniers développements dans ce conflit.
Par ailleurs, vous trouverez un aperçu des manifestations pour la paix, de la Marche de Pâques, ainsi que de notre AG. Nous n’oublions bien entendu pas les F-35 : nous vous donnerons les dernières informations en date concernant la collecte de signatures et montrerons pourquoi il est particulièrement important de continuer à nous engager contre ces avions de chasse pleins de défauts, même si Viola Amherd et d’autres politicien.nes bourgeois.es font des commentaires scandaleux et antidémocratiques à propos de notre initiative.
Tandis que le monde entier observe anxieusement les développements en Ukraine, les choses bougent également au Soudan. Depuis le putsch militaire de l’année passée, des mouvement démocratiques manifestent, mais sont violemment réprimés.
Revenons en Suisse, où le Conseil fédéral veut réformer l’obligation de servir. Le gouvernement avait présenté quatre options, dont seule une aurait été plus ou moins raisonnable. Celle-ci a toutefois été écartée et il n’en reste à présent que deux. Nous vous présenterons ces différentes options ainsi que notre avis à leur propos à la page 7.
Finalement, nous nous intéresserons aux statistiques concernant l’exportation de matériel de guerre pour l’année 2021. Les chiffres n’étaient certes pas aussi hauts que durant l’année record 2020, mais la tendance à l’augmentation des exportations se poursuit.
Nous vous souhaitons bonne lecture,
Anna Lindermeier et
toute l’équipe de rédaction