« Lâchée » par Trump, l’Europe doit-elle vraiment se surarmer ?

Le GSsA ouvre le débat !

Soirée de discussion publique avec le Groupe pour une Suisse sans armée

Pierre HAZAN, Conseiller auprès du Centre pour le Dialogue Humanitaire. Son nouveau livre s’intitule  Négocier avec le diable, la médiation dans les conflits armés et Paolo GILARDI membre du groupe pour une Suisse sans armée

Mercredi 2 avril, 20h00 à Uni Mail, Genève

L’agression russe contre l’Ukraine avait déjà été l’occasion pour les principaux gouvernements occidentaux d’augmenter de manière significative les dépenses militaires comme jamais elles ne l’avaient été depuis la fin de la guerre froide.

Dans notre pays, pour offrir de plus de 500 millions supplémentaires à l’armée, on en a coupé 250 dans l’aide au développement et les dépenses sociales. Et maintenant, le Conseil fédéral propose de limiter l’accès au service civil et d’obliger les femmes à faire un jour d’armée. Ce n’est qu’un début.

Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, son rapprochement avec Vladimir Poutine et sa supposée volonté de mettre un terme à la présence des USA en Europe telle qu’elle existait depuis 1945 « relance des questions vertigineuses » (Le Temps, 21 février).

L’Union européenne vient de décider d’un plan de 800 milliards d’investissements pour le réarmement et, fait nouveau depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Allemagne se réarme massivement.

Pour sa part, c’est par un discours aux allures particulièrement martiales que le Président Macron plaide pour une relance de la « dissuasion nucléaire » : il remet à l’ordre du jour possibilité de la guerre atomique.

Est-ce bien raisonnable ?

En quoi renforcer les armées pour les recentrer sur la « mission essentielle de dissuasion et de gagner des guerres » serait-ce garant de sécurité ?

N’est-ce pas plutôt prendre le risque d’une déflagration généralisée avec à la clé la destruction définitive de notre planète et de notre humanité ?

Jamais depuis 1945 la situation a été aussi porteuse de dangers : notre avenir à toutes et tous est trop important pour être laissé dans les mains de quelques politiciens, des militaires et des marchands d’armes.

Il faut que les populations s’approprient de cette discussion. L’occasion en est donnée le 2 avril à 20h00 à Uni Mail !