Nouvelle initiative populaire : signature du traité d’interdiction des armes nucléaires

Début novembre, le GSsA s’est réuni en assemblée générale extraordinaire à Berne. La discussion sur une nouvelle initiative populaire était au centre de cette réunion.

Un peu plus de 50 membres ont fait le déplacement à Berne pour l’assemblée générale extraordinaire afin de se prononcer sur le nouveau projet d’initiative. Trois propositions étaient en jeu : la réintroduction de l’asile dans les ambassades, la restriction des finances de l’armée ou la signature du traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). La première proposition a finalement été retirée de la liste après un vote de l’assemblée, car les recherches menées jusque-là ont montré que le projet ne convenait pas à notre organisation.

Processus participatif

Les trois propositions étaient le résultat de la première sélection effectuée par l’assemblée générale ordinaire en mai de cette année. La coordination et le secrétariat ont ainsi pris la tâche de poursuivre ces idées de projet en impliquant au mieux les membres et en procédant aux clarifications nécessaires. D’innombrables réunions et diverses rencontres de groupes régionaux ont eu lieu, des organisations partenaires potentielles et des juristes ont été consultés.

Le casse-tête des finances de l’armée

Au début, l’idée de limiter les finances de l’armée était encore très floue. La seule chose qui semblait claire était qu’il fallait absolument nous attaquer au budget croissant de l’armée. De là est née l’idée d’une “initiative de sécurité”. Objectif : faire d’une pierre deux coups. Il s’agissait de lancer un débat sur la définition même du concept de sécurité et d’obtenir en même temps une réduction du budget de l’armée – de préférence via l’article 57 de la Constitution fédérale.

Interdire les armes nucléaires !

Après une discussion intense lors de l’AG extraordinaire, c’est finalement l’initiative pour la signature du traité international d’interdiction des armes nucléaires qui s’est clairement imposée. Car, bien que la Suisse ait participé à l’élaboration de ce traité, elle rechigne aujourd’hui encore à le signer. Peu importe que ce manque d’ambition soit provoqué par des pressions exercées par l’OTAN ou que d’autres désirs de réarmement soient à l’origine de cette timidité : La Suisse doit enfin signer ce traité de désarmement !