Les cybermenaces ne jouent pas un rôle prépondérant dans le quotidien politique suisse. C’est pour cela que nous ne leur avons pas accordé une grande place dans notre journal jusqu’à présent. Ces thèmes gagnent toutefois en importance et il est du devoir du GSsA de faire en sorte que les droits humains et le droit international restent la préoccupation centrale dans la défense contre ces menaces ! Dorénavant, nous publierons pour chaque
numéro une chronique “cyber” de Lukas dans laquelle Lukas Bürgi, secrétaire du GSsA, mettra en lumière sa réflexion sur l’un des sujets de ce domaine. Lukas s’intéresse depuis de nombreuses années à ces thèmes, puisque les cybermenaces se trouvent à l’intersection de son travail pour le GSsA et sa formation d’informaticien. En effet, Lukas est titulaire d’un bachelor en informatique de l’EPFZ.
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Le cyberespace, un champ de bataille ?
L’exemple de l’Ukraine montre que le cyberespace joue aujourd’hui un rôle secondaire par rapport à la terre, à l’air et à l’eau lors d’attaques militaires. Pourquoi le cyberespace n’est-il pas plus utilisé ? Et que devons-nous faire pour que les cyberattaques ne fassent pas plus de victimes à l’avenir ? Le fait qu’il n’y ait…
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Ce surarmement insensé nous aidera-t-il au moins dans le cyberespace ?
Évidemment que non. Même si l’on augmentait fortement la partie “cyber” du budget du DDPS, cela n’apporterait aucune protection. Et il ne faut pas énormément de connaissances techniques pour comprendre pourquoi l’armée n’est pas en mesure de garantir cette sécurité. Voici une petite explication pour les non-expert·es. D’un point de vue technique, il est impossible…
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Influencer une élection = cyberattaque ?
Des acteurs étrangers influencent-ils l’élection présidentielle américaine depuis le cyberespace ? Sans doute, mais difficile de savoir si cette influence a véritablement changé les choses. Passons en revue les méthodes les plus importantes, qui pourraient influencer tant une votation suisse qu’une élection américaine. Cet article a été rédigé plusieurs semaines avant l’élection présidentielle américaine. Depuis…
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Les algorithmes qui décident qui doit mourir
Peu après le 7 octobre 2023, Israël a utilisé des systèmes automatiques pour décider quel·les citoyen·nes palestinien·nes tuer. Pour chaque cible associée au Hamas, aussi peu importante soit-elle, Israël a accepté de tuer jusqu’à 20 civil·es. Cette technologie existe à présent et elle ne disparaîtra pas. Faisons en sorte qu’il en aille de même pour…