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Face à des menaces telles que la désinformation, le piratage et la cybercriminalité organisée, l’armée ne peut même pas se protéger elle-même, et encore moins protéger toute la Suisse. C’est pourquoi il est d’autant plus important que le GSsA montre comment nous pouvons atteindre la sécurité, par exemple en demandant à la Suisse de promouvoir des reportages de qualité, de réglementer les médias sociaux et de mettre en place des incitations pour les entreprises technologiques qui, sinon, ne sécuriseraient pas leurs produits.
De même, en cas de guerre hybride, lorsque les cyber-attaques sont liées à la guerre conventionnelle, les seules idées qui viennent de l’armée sont celles de la riposte et de l’escalade, au lieu de construire maintenant, en temps de paix, une cyber-infrastructure sûre qui soit la moins vulnérable possible.
Les algorithmes qui décident qui doit mourir
Peu après le 7 octobre 2023, Israël a utilisé des systèmes automatiques pour décider quel·les citoyen·nes palestinien·nes tuer. Pour chaque cible associée au Hamas, aussi peu importante soit-elle, Israël a accepté de tuer jusqu’à 20 civil·es. Cette technologie existe à présent et elle ne disparaîtra pas. Faisons en sorte qu’il en aille de même pour…