Le GSsA demande l’interdiction de l’exportation de matériel du guerre. Les armes ne sont pas un produits comme un autre, car elles sont produites pour que des êtres humains soient tués. La suisse se déclarant pourtant neutre est aussi profondément impliquée dans ce commerce des plus sales.
Ce n’est pas un poisson d’avril : la commission donne un chèque en blanc au Conseil fédéral pour les exportations d’armes
La commission de sécurité du Conseil des Etats a approuvé aujourd’hui une proposition de modification de la loi sur le matériel de guerre qui va nettement plus loin que l’assouplissement proposé par le Conseil fédéral. Le projet de loi de la CPS-E est un passe-droit pour contourner les critères légaux et donc pour exporter des…
Les chiffres d’exportation de matériel de guerre s’envolent
11.03.2025. Les exportations de matériel de guerre se maintiennent à un niveau constamment élevé en 2024, tandis que les nouvelles demandes d’autorisation d’exportation ont presque doublé. Parmi les pays acheteurs, on trouve des Etats qui violent les droits humains comme le Qatar, l’Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis. Le GSsA met en garde avec…
Le Conseil fédéral veut contourner l’initiative correctrice
12.2.2025 – Dans son message relatif à la motion 23.3585, le Conseil fédéral demande le droit de pouvoir lever de manière autonome toutes les restrictions concrètes à l’exportation de matériel de guerre pendant plusieurs années. Ce sont donc les exportations vers les pays en guerre civile et vers les pays qui violent systématiquement et gravement les droits humains…
Les droits humains ne sont pas une marchandise
Le Conseil fédéral et le parlement ont lancé des attaques à répétition à l’encontre de la Loi sur le matériel de guerre au cours des derniers mois. Ces modifications de loi auront des conséquences graves, sur le court et le long terme, car des autorisation de réexportation et des exportations directes d’armes vers des pays…
Consultation : le GSsA s’oppose fermement au torpillage de l’initiative correctrice
21.08.2024 – Dans le cadre de la procédure de consultation, le GSsA s’est exprimé sur la modification de la loi sur le matériel de guerre (LFMG). Comme il l’a déjà communiqué par le passé, le GSsA est indigné par la démarche du Conseil fédéral et du Parlement. Le projet violerait en outre des acquis centraux…
Long jeu de pouvoir bourgeois pour l’Arabie saoudite
L’Arabie saoudite est de loin le marché le plus juteux pour l’exportation de matériel de guerre – et pendant de nombreuses années elle l’a également été pour les entreprises suisses d’armement. Depuis deux décennies, la gauche et les partis bourgeois se combattent sur ces exportations, opposant les intérêts des groupes d’armements aux valeurs humanitaires. Après…
… et le commerce de la mort continue.
En matière d’exportations de matériel de guerre, il n’y a pas de grandes surprises : La Suisse continue d’exporter vers des régimes autoritaires qui violent les droits de l’homme et le Parlement bourgeois tente toujours de neutraliser notre initiative de correction. Le Seco n’a pas encore publié la plupart des exportations de matériel de guerre…
Les exportations de matériel de guerre restent à un niveau élevé
Aujourd’hui, le Seco a présenté les chiffres du matériel de guerre exporté en 2023. Avec une valeur totale de 696’826’602 francs suisses, les exportations restent à un niveau élevé. Parmi les pays exportateurs, on trouve toujours des pays qui violent les droits humains. Les exportations de véhicules de guerre ainsi que de biens militaires particuliers…
Référendum contre le démantèlement de la loi sur le matériel de guerre
Aujourd’hui, le Conseil national a décidé de créer une nouvelle faille dans la loi sur le matériel de guerre. Le contre-projet indirect de l’initiative correctrice doit ainsi être vidé de sa substance. Avec cette modification, des armes pourront à nouveau être exportées vers des pays comme l’Arabie saoudite. Le GSsA lancera un référendum contre cette…
Non au sabotage de l’initiative correctrice !
Lorsque l’initiative correctrice a été retirée il y a deux ans, les conditions étaient claires. Aujourd’hui, le Conseil des États veut faire marche arrière sur ces mêmes conditions en acceptant une motion qui anéantirait une décision parlementaire de la législature actuelle. Le GSsA condamne fermement cette façon de procéder non-démocratique. L’initiative correctrice avait été lancée…